Observation d'un mélomane

Comme le relatait Louis-José Houde dans son premier spectacle, tout le monde connaît la solution parfaite lorsque qu'un problème surgit avec un lecteur DVD: Met le au 3! Ceci dit, il semblerait que cette règle d'or non-écrite soit aussi valide lorsqu'on met un CD dans le lecteur. Effectivement, il semble que la troisième position en est une convoitée lorsqu'un artiste crée un album. Est-ce quelque chose que tout le monde a jadis remarqué à part moi? Peut-être. Est-ce une règle qui réussie à tout coup? Non. Est-ce plaisant de parcourir son Itunes pour voir si ça fonctionne? Pour moi oui!

Quelques exemples notables: Impossible Germany sur Sky Blue Sky de Wilco. Pork and Beans sur le Red Album de Weezer. New Year's Day sur War de U2. Moment of Surrender sur No Line on the Horizon de U2. With or Without You sur Joshua Tree de U2. Sometimes you can't Make it on your Own sur How to Dismantle an Atomic Bomb de U2. Elevation sur All that you can't Leave Behind de U2. One sur Achtung Baby de U2. Animal I Have Become sur One-X de Three Days Grace. New Fang de Them Crooked Vultures sur l'album Eponyme. When You Were Young de The Killers sur Sam's Town. Smile like you mean it de The Killers sur Hot Fuss. Lucy in the sky with diamonds des Beatles sur Sgt Peppers Lonely Hearts Club Band. Chasing Cars de Snow Patrol sur Eyes Open. Brother Down de Sam Roberts sur We Were Born in a Flame. Supernatural Superserious de R.E.M. sur Accelerate. Time de Pink Floyd sur Dark Side of the Moon. Je Reviendrai de Pierre Lapointe sur Sentiments Humains. Le Colombarium de Pierre Lapointe sur l'album Eponyme. The Fixer de Pearl Jam sur Back Spacer. Beijing de Patrick Watson sur Wooden Arms. Wonderwall sur (What's the story?) Morning Glory de Oasis. Come as you are de Nirvana sur Nevermind. Time is running out de Muse sur Absolution. Float On de Modest Mouse sur Good News for People who loves Bad News. Porcelain de Moby sur Play.

Et ça continue... Faites-en l'exercice!

Noël: ou comment trouver l'équilibre entre religion et mondialisation

Loin de moi trouverez-vous le désir de rehausser l'émancipation religieuse au Québec. Noble à vous si la croyance en une force extérieur et toute puissante est votre exutoire, pour moi, c'est la lecture et la bonne musique.

Ceci-dit, avec le temps des fêtes qui bat son plein, je me demandais qu'en était-il de cette fête religieuse qu'on a jadis célébrée, plus souvent qu'autrement, à l'église, autour de la crèche et en remerciant le p'tit jésus de ce qu'il nous avait donné. Noël se traduit aujourd'hui, oui par des temps de réjouissance, repos (c'est encore drôle) et surtout de réunion, mais c'est d'abord et avant tout des cadeaux. Essayez quelques instants d'expliquer l'essence de Noël à un enfant, il vous enverra paître et réquisitionnera son nouveau jeux de Xbox 360 dans lequel il se retrouvera en 44-45, tuant par le fait même les méchant nazis pour voir flotter le Stars and Stripes au final; sans nécessairement comprendre que 44-45 c'est vraiment déroulé.

Noël, une fête jadis sobre et religieuse, est aussi devenu une question d'argent. Une question du mien est plus gros que le tien. Cette expression résume à la perfection la dernière décennie. S'il y a une chose que la religion nous a légué pleinement et intégralement, c'est sans doute les péchés, et dernièrement, on pèche par Envie.

Que reste-t-il de bon à Noël? La musique, évidemment! Bien qu'aujourd'hui très quétaine, fut un temps ou il se faisait de la très bonne musique de Noël, on a qu'à penser aux disques de Sinatra ou Bing Cosby. Dernièrement, le dernier de Sting n'est pas mal du tout. Personnellement, ma chanson c'est Happy Christmas (War is Over) de John Lennon, mais elle est même pu de contexte aujourd'hui avec l'Afghanistan et l'Irak. Noël est définitivement un flop cette année. Ceci-dit, je veux pas gâcher le votre, alors Joyeuses fêtes! (ou Joyeux Décembre comme le souhaite le Plateau Mont-Royal; accommodements raisonnables dites-vous?!)

Entendu dans une librairie...

-Je cherche un livre, j'ai ni le titre, ni l'auteur, mais je sais que c'est un suspense... (Ouin...)

-Je cherche les livres d'un auteur en particulier. Pierre Sénéchal, c'est lui qui avait écrit cinq-mille-cent-cinquante hommes, ça vous dit quelquechose? (Elle désirait des livres de Patrick Sénécal, celui qui a écrit 5150 rue des Ormes)

-Je cherche un bon roman de Danielle Steel (Peu probable)

(Faisant dos au mur des vins) Avez-vous des livres sur les vins?

Elle -J'aimerai avoir TrueBlood 6.

Le Libraire -Il sort en janvier 2010.

Elle -Non non, je l'ai vu au Archambault.

Le Libraire -Désolé madame, c'est impossible, il sort en janvier 2010.

Elle -Non non, je pouvais l'acheter sur le site du Archambault.

Le Libraire -Désolé madame, ça devait être de la pré-vente, car il ne sort qu'en janvier 2010

Elle -Non je suis sur qui est sorti au Archambault.

(Dans ma tête:) Ben va l'achetez au Archambault ma belle, et bonne chance!

Un enfant me demande:

-Avez vous des livres pas trop long, pas trop de texte, avec beaucoup d'image, beaucoup de sang et de violence?

Elle -Avez-vous le nouveau livre sur les desserts?

Moi -La chimie des Desserts de Ricardo?

Elle -Non, c'est un cuisinier montréalais...

Moi -Le livre de Patrick Demers?

Elle -Non! C'est un cuisinier qui a une restaurant dans le vieux Montréal...

Moi -Patrick Demers, il possède le New Town...

Elle -Non! C'est pas ça! Vous savez pas de quoi je parle regarder dans votre ordinateur...

Moi -Est-ce que c'est La Carte des Desserts?

Elle -OUI!

Moi -C'est de Patrick Demers, le cuisinier du New Town à Montréal (Grosse tarte!(On note ici la thématique dessert))

- Avez vous des livres du Da-laï-laï Maman?

- Avez vous la série: Twiling, Tweling, Twilitte, Twolet, Toilette, Twilong.... (Vous pouvez faire toute les variations probables...)

- Avez-vous le roman de David Chicoune? (Elle désirait le Da Vinci Code.)

Copenhague mon amour

Film d'Alain Resnais sorti en 2009. Relate l'histoire d'un amour impossible entre deux amants. Elle américaine, lui chinois. Il deviendra son confident, elle lui racontera ses anciennes histoires d'amour avec un président américain qu'il l'a trompée. Elle fera tout pour faire en sorte qu'entre elle et son nouvel amant chinois, l'amour puisse, pour une fois, l'emporter. Mais la conjoncture en décidera autrement, le gouvernement asiatique n'ira pas de pair avec celui de l'américaine, la belle Hillary, et malgré son effort ultime d'aide monétaire, le tout s'écroulera. Copenhague mon amour relate l'histoire d'une semaine qui aurait pu changer le monde, une semaine qui aurait pu changer son monde, mais sous le poids des pressions politiques, l'amour d'Hillary et l'environnement seront les grands perdants de ce rendez-vous manqué. Film d'amour, de suspense, mais surtout d'espoir impossible, Copenhague mon amour prend l'affiche ce vendredi dans un cinéma près de chez vous.

La décennie

Il semble qu'avec 2010 qui est à nos portes, les grands magazines nous harcèlent de Top 10 de la décennie. Étant donné que There Will Be Blog est un grand magazine, voici quelques Top 10 (ou 20) de la décennie.

Les meilleurs albums de la décennie

1- In Rainbows de Radiohead

2- A Rush of Blood to the Head de Coldplay

3- Rêver Mieux de Daniel Bélanger

4- Good News for People Who Loves Bad News de Modest Mouse

5- Sam's Town de The Killers

6- Absolution de Muse

7- Into the Wild de Eddie Vedder

8- Le Volume du Vent de Karkwa

9- Antics de Interpol

10- All That You Can't Leave Behind de U2

11- Hail to the Thief de Radiohead

12- Magic de Bruce Springsteen

13- Viva la Vida de Coldplay

14- Sea Change de Beck

15- Modern Times de Bob Dylan

16- Hot Fuss de The Killers

17- Crash de Dave Matthews Band

18- Elephant de The White Stripes

19- Modern Guilt de Beck

20- Up de Peter Gabriel

Mention honorable à Wooden Arms de Patrick Watson

Meilleurs films de la décennie

1- No Country for an Old Men des Frères Coens

2- There Will Be Blood de Paul Thomas Anderson

3- Big Fish de Tim Burton

4- Requiem For a Dream de Darren Aronofsky

5- Eternal Sunshine of the Spotless Mind de Micheal Gondry *

6- The Wrestler de Darren Aronofsky

7- Inglourious Basterds de Quentin Tarantino

8- Into The Wild de Sean Penn

9- L'Audition de Luc Picard

10- Les Invasions Barbares de Denys Arcand

11- La Vie des Autres de Florina Henckel Von Donnersmarck

12- In Bruges de Martin McDonnagh

13- Memento de Christopher Nolan

14- Gran Torino de Clint Eastwood

15- 21 Grames de Alejandro Gonzalez Inarritu

16- Curious Case of Benjamin Button de David Fincher

17- Mystic River de Clint Eastwood

18- Adaptation de Spike Jonze*

19- Ben X de Nicolas Balthazar

20- Burn After Reading des Frères Coens

Mention honorable à Synecdoche New York* de Charlie Kauffman

N.B.: Fight Club, Being John Malkovich* et American Beauty sont sortis en 1999

* Films ayant été écrit par Charlie Kaufman

Meilleurs livres de la décennie

1- Comment devenir un monstre de Jean Barbe

2- Seul le Silence de R.J. Ellory

3- The Road de Cormac McCarty

4- 99 Francs de Frédéric Beigbeder

5- Les Bienveillantes de Jonathan Littell

6- L'Ombre du Vent de Carlos Ruiz Zafon

7- No Country for an Old Men de Cormac McCarty

8- Windows on the Wolrd de Frédéric Beigbeder

9- L'Énigme du Retour de Dany Laferrière

10- Aliss de Patrick Sénécal

Maintenant c'est à vous de me crucifier sur place pour les oublis que j'ai pu faire, et tant qu'à commenter, faites dont vos Top à vous et, s'il vous plaît, lorsque vous commenter, laissez votre nom plutôt qu'Anonyme!

Emile Nelligan

Ah comme la neige a neigé!

Qui ne connaît pas ce vers d'Emile Nelligan. On ne peut l'ignorer lors de temps comme ceux-ci. Lorsqu'en moins de 24h mère nature change du tout au tout notre environnement et ce, pour les prochains moi, on se rend compte à quel point on est pas grand chose face à elle. On peut dire ce qu'on veut de l'hiver, la froideur, le pelletage, etc. Qui plus est, l'hiver c'est beau. Ça l'a quelque chose d'unique, c'est une saison que ne partage pas avec tout le monde, c'est un saison qui transpire la solitude mais qui, par le fait même, est porteuse de réjouissance et de rassemblement.

Sur ces réflexions hivernales, je vous souhaite un bon hiver!

Au Bar des Suicidés

Lourd dimanche matin de Novembre. La brume s'étend à perte de vue. Et ce matin, je me suis suicidé. Je me suis présenté dans un de ces goulags qu'on appelle Centre de Vaccination contre la grippe Pandémique AH1N1. C'est donc dans les vicissitudes de l'enfer dans lesquelles j'ai entré pour que le gouvernement m'assassine avec mon consentement et ce, dans le but légitime de créer une élite mondiale. Le calvaire était infecte, les enfants pleuraient, les gens marchaient têtes basses, personne ne croisaient le regard de personne. À la moindre toux, un frisson vous parcours l'échine. C'est donc ma bourreau, prénommée Sylvie, qui m'a administrée ma dernière dose. Voilà, je sombre. D'un caractère plutôt candide, j'y vois quand même le bon côté. Je ne serai pas des vôtres lorsque la fin du monde aura raison de l'humanité en 2012. Adieu!

Grisaille de Novembre

Samedi après-midi. Il pleut. Le son des gouttes d'eau me rabat les oreilles. Mon café fume aux lueurs de ma lampe. Mon bureau est inondé de bouquins d'économie. Aucun doute, novembre est bien arrivé.

Ce qu'il reste de nous

C'est le titre d'un documentaire qui traite sur le Tibet. Il a fait un raz-de-marée dans les festivals cette année au Québec. C'est aussi le titre d'un succès de Luce Dufault. Mais peu m'importe, ce titre n'a ni rapport avec Mme Dufault, et encore moins avec le Tibet. C'est simplement pour glisser un mot sur l'ADQ. Je ne suis pas Adéquiste. Mais lorsque que ce parti a remporté l'opposition officielle, il y a de ça quelques années, je m'en réjouissais. Enfin du nouveau dans le paysage politique québécois. Enfin un nouveau porte-étendard de la droite québécoise. Enfin des débats. Enfin la mort du bipartisme sidérant dans la politique québécoise. Ce fut un bonheur de courte durée. Dumont c'est entêté à nous dire qu'il ne s'agissait pas d'un parti d'un seul homme. Il quitte et le partie s'écroule.

Pour ceux qui n'ont pas suivi la débandade récente de l'ADQ, en voici un compte rendu. Dumont quitte le partie. Course à la chefferie. Chaque candidat qui s'y présente doit avoir un nombre x de signatures de membres du parti qui l'appui. Quatre candidats sont en liste pour la chefferie. Un se fait éliminer car il a faussé ses signatures. Trois candidats en liste. Gilles Taillon, chef du conseil du patronat. Christian Lévesque, aucun DEC. Eric Caire. Aucun BAC. Les membres du parti vote pour leur candidat préféré. Gilles Taillon gagne par seulement deux votes sur Eric Caire. On apprendra plus tard que Jean-René Dufort (Infoman), lui qui avait fait voter une plante verte pour Stéphane Dion lors de la course à la chefferie du PLC, a fait voter Omar Bongo ancien dicateur du Congo, maintenant décédé. C'est donc dire que la légitimité de Taillon comme chef du parti repose sur deux votes, le sien et celui d'un mort. Ceci dit, il prend la tête du parti.

Dans un deuxième temps, Eric Caire félicite Monsieur Taillon et lui demande de devenir le Leader parlementaire, son bras droit en quelque sorte. Ce que Taillon refuse stupidement et désigne plutôt François Bonnardel à ce poste. Eric Caire, outré, claque la porte en compagnie d'un autre député Adéquiste, Marc Picard. Deux jours plus tard, le président de l'ADQ démissionne. Finalement, devant cette crise, Gilles Taillon quitte son poste de chef de l'ADQ, moins de deux semaines après son couronnement. De plus, Taillon a décidé du même coup d'assassiner l'ADQ en quittant, car il a contacté la SQ pour qu'elle ouvre un enquête sur le financement du partie. Ça c'est ce qu'on appelle de l'égoïsme politique, ce parti vivra avec moi et il mourra avec moi.

C'est ainsi que la fameuse troisième voie québécoise est morte. Il ne lui reste plus que 4 députés en chambre. Pour qu'un parti soit dit officiel, il lui en faut 5. Du même coup, il perdra donc son budget de financement et de recherche, de plus que son temps de parole lors de la période de questions. Ce qui s'avérait à être sa seule tribune. Alors Mario, ce n'était vraiment pas le parti d'un seul homme?

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Concubinage politique

J'ai glissé rapidement plus haut que Gilles Taillon avait nommé François Bonnardel comme Leader Parlementaire. En gros, un Leader Parlementaire, c'est lui qui prend la place du chef du parti lorsqu'il ne peut pas être en chambre. C'est donc lui qui se lève et s'obstine avec le Premier ministre. Mais le PLQ a aussi une Leader parlementaire, Nathalie Normandeau, lorsque notre très honorable Jean Charest ne peut être présent. C'est donc dire que Mme Normandeau et Mr Bonnardel s'engueule et s'obstine en chambre lorsque leur chef respectif n'est pas présent. Le problème? Mademe Normandeau et monsieur Bonnardel sortent ensemble. Ils sont conjoint de fait. Et ça, c'est drôle.

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Le paradoxe Marois

Je vous assure, c'est ma dernière entrée sur la politique, après je parle d'autre chose. Lorsque Eric Caire et Marc Picard ont claqué la porte de l'ADQ, ils ont affirmé qu'ils allaient siéger comme députés indépendants. Ceci-dit, dans une entrevue radiophonique, notre très honorable Pauline Marois a mentionnée qu'elle ouvrait grand la porte à messieurs Caire et Picard s'il voulait se joindre à sa formation politique. Pardon? Depuis quelques temps, l'aile "droite" du PQ c'est décimée de façon monumentale, laissant un grand vide dans les débats péquistes. Bouchard, Facal et dernièrement Legault ont quitté l'arène politique simplement car au Québec, il semble que la souveraineté est un sujet de gauche. On en reparlera. Bref, si telle est la ligne de pensée de Madame Marois, comment expliquer qu'elle ouvre grand les bras à deux députés qui représentent une droite cent fois plus rigide que le plus à droite des péquistes? Qu'est-ce que tout cela veut dire? Simplement que Madame Marois est prête à faire plusieurs entorses à ses principes politiques pour avoir des votes et des députés de plus. On appelle ça de l'opportunisme politique. Et ça, ça me dégoûte.

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Bélanger à toutes les sauces

Bélanger nous offre son nouvel album, Nous. Certains diront que c'est tout sauf du Bélanger. Quant à moi, je crois que c'est simplement l'évolution naturelle d'un des plus grands artistes québécois du XXIe siècle, et je ne mâche pas mes mots. Il va chercher un son plus funk, tout en nous rappelant qu'il s'agit toujours de du Bélanger. Il signe des textes à la fois profonds et quelques fois à la limite de l'humoristique. Des pièces comme Reste, Si l'amour te ressemblait et Le Toit du Monde sont définitivement l'oeuvre d'un artiste mature qui désirait s'amuser un peu. Et ça fait du bien. On écoute cet album et on voit qu'il s'est amusé. Il a sorti sa guitare sèche, sa guitare électrique, sa flûte traversière et son saxophone et il s'est simplement gâté. Et ça paraît. On y découvre tantôt des couleurs de Quatre saisons dans le désordre, tantôt Rêver Mieux mais toujours du Bélanger. Certains y seront plus réticents, mais la majorité appréciera. Un des excellents albums que 2009 nous a apporté.

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The Men Who Stare at Goats

Comment ai-je pu ne jamais avoir entendu parler de ce film? Lorsque j'ai vu la bande-annonce, j'en ai pleuré de rires. C'est un deux minutes à s'époumoner de rires tellement tout ce qui défile est, en premier lieu, absurde, et en second lieu, endossé par une distribution magistrale. George Clooney, Ewan McGregor, Kevin Spacey et Jeff Bridges (The Dude dans The Big Lebowski). Bref, j'ai fini par aller voir ce film mardi dernier. Bon film, drôle et efficace. Mais rien qui n'arrive à la cheville de la bande-annonce. Je vous dis donc, contentez-vous de la bande-annonce, et louez-le dès qu'il sort en DVD, ça vaut la peine. Cliquez ici!

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Antichrist

Tantôt adulé par la critique, tantôt décrié par cette même critique, comme à l'habitude, le nouveau film de Lars Von Trier ne laisse personne indifférent. Le réalisateur de Dogville nous revient avec une oeuvre qu'il a puisé au fond d'une de ses propres dépressions. Un couple. William Dafoe, Charlottes Gainsbourg. Premières minutes du film, leur enfant meurt pendant qu'ils font l'amour. Les deux lourdement affectés par cette perte, s'exile dans un chalet miteux dans le fond des bois. Rien ne s'améliorera, elle ne cessera d'associer son plaisir sexuel avec la perte de son fils, elle sombrera dans une démence inégalée tandis que son mari, psychothérapeute, essayera de la sortir de cette débauche. Violence, démence, cruauté, sans censure et crue; ce film est selon plusieurs non-endurable. À l'affiche dans seulement deux cinémas au Québec, il a tout du moins piqué ma curiosité. Curiosité intellectuelle ou perverse, je vous laisse choisir. Pour la bande-annonce, cliquez ici!

Goodbye Lenin!

Il y a aujourd'hui vingt ans, le rideau de fer se levait en Europe. Le mur tombait. Une nouvelle Allemagne naissait, et dû même coup, un nouvel ordre européen s'installait. Mais pourquoi le mur est-il tombé? Que c'est-il passé pour que, du jour au lendemain, cette construction qui minimisait l'homme à un esprit des plus archaïque, voire manichéen, perde sa notoriété, brique par brique. Plusieurs diront, avec raison, qu'il s'agit ici d'une décision pacifique du peuple. Il en va de soi, l'opinion publique n'étant plus là, la fin approchait. On parle de la chute d'un mur oui, mais de la chute d'une idéologie, on parle d'une page d'histoire qui était tournée consciemment par des milliers de Berlinois. Qu'avons-nous à apprendre de cela? Que l'être humain, dans ces rares instants de lucidité, peut s'avouer vaincu. Que le plus démagogue des hommes, peut, soudainement comprendre que c'est fini, qu'il a perdu. Que malgré tout le mal qu'on a pu faire, que malgré toutes les mauvaises décisions qu'on a prises et qui ont pu encourir à des conséquences atroces, voire amorales, il est toujours possible de se racheter, plutôt que de plonger cyniquement dans une nostalgie perverse qui nous sombre dans un entêtement tant politique que personnel. L'avons-nous appris? Ça reste à voir....

Accepter l'inacceptable

Moins de 40% est un taux de participation acceptable selon le DGE municipale. Son seul job à lui, c'est de trouver désastreux de tel résultat, et il n'est même pas foutu de mettre ses culottes. Je trouve simplement désolant de voir de tel résultat venant d'une élection qui était des plus controversée. Il s'agit ici de collusion, de corruption, on parle d'un manque d'éthique de la part de l'hôtel de ville. Et pas de n'importe quelle ville, on parle ici de Montréal, le troisième ville en importance au Canada, et la première dans le monde de la francophonie en Amérique du Nord. Et qu'est-ce que l'électorat fait? Il se vautre dans son cynisme politique et ne se lève pas les pattes pour aller noircir un carrée dans un petit isoloir. Hey! On ne vous demande pas de signer une pétition pour le retour du roller-hockey à Montréal! On vous demande de choisir vos dirigeants! Une situation simplement déplorable.

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Certains se disent surpris de la réélection du maire Tremblay. Selon moi, c'était quasi-inévitable. Pourquoi? Louise Harel. Elle était supposé apporter un vent tout nouveau dans la politique municipale à Montréal, mais elle a présentée un programme semblable à celui de Tremblay; elle n'a rien fait pour se dissocier du peloton; elle a prêchée par excès de confiance; elle croyait pouvoir surfer sur cette vague d'opportunisme politique; elle croyait que seul son nom allait faire le travail; que seul le fait d'être l'alternative allait l'amener à la mairie. Son seul avantage face à Gérald Tremblay était le lustre de son parti, avantage qu'elle a perdue lorsque Labonté a sorti un Acurso de son chapeau. Ce qui a donc portée Richard Bergeron comme seule vraie alternative et du même coup, divisé le vote dit "stratégique". Résultat, voilà Tremblay à la mairie pour un autre 4 ans. La victoire n'est sur les épaules de Tremblay, mais la défaite est sur les épaules d'Harel. Elle a été paresseuse, voilà tout.

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Moi dans mon patelin on a réélu Vaillancourt, on est sur le bord d'embrasser sa bague en rentrant à l'hôtel de ville.

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Le Gala de l'ADISQ était d'une platitude. Bravo à Louis-José qui a su égayé la soirée par ses apparitions soutenues. J'ai absolument détesté les 30 dernières minutes du Gala qui ont été consacrer entièrement à Ginette Reno (Interprète de l'année, performance, Chanson de l'année) Ils auraient pu en disposer avec parcimonie. Ceci-dit, je n'en basherai pas d'avantage sur le Gala, je ne veux pas donner raison à Québécor de faire son propre Gala Musicor. J'en ai déjà assez avec les Artis pour récompenser leurs propres vedettes.

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J'adore U2. Plus souvent qu'autrement, Bono me tape sur les nerfs. Mais leur musique, elle est simplement géniale. Mais pour une des rares fois, j'ai été d'accord avec lui. Concernant son dernier disque, qui est selon moi un petit bijou, il a confié au site Spinner qu'il était déçu des ventes. À cela il a rajouté:

«Nous n'étions pas vraiment dans cet état d'esprit et nous pensions que l'album était une espèce en voie de disparition, et que nous devrions aborder le fait de faire un album d'une façon totalement différente, avec l'expression d'un sentiment, avec un début, un milieu et une fin. Et je suppose que nous avons fait un travail un peu trop différent pour ceux qui ont été nourri et éduqué à la musique pop.»

Voilà une belle flèche lancée à la pop, que je ne peux m'empêcher d'aimer.

La gauche est une Lada

Oui, oui. Vous savez le constructeur d'automobiles Russes qui a construit une pléiade de ce modèle durant les années sombres. On en voit encore quelques fois sur les routes du Québec. C'est presque aussi rare qu'un souverainiste optimiste. Bref, comme toute auto provenant de l'Europe de l'Est, ça reste jamé. Un peu comme la gauche.

Remarquez comment tout les schèmes, qu'ils soient socialistes, communistes, bref de gauche, ils restent tous jamés. Il semble que dès leurs naissances, ces idées, ces théories, n'ont pas la faculté d'évoluer. Ils restent encrées dans leur époque et ne s'adapte à nul autre. Encore faut-il qu'il s'adapte à la leur! Ceci dit, je crois que je décèle ici le plus grand avantage de la droite sur la gauche. La droite évolue, s'adapte, s'ajuste avec l'époque, les mouvements de populations, les changements économiques; tel un caméléon, la droite et le centre droit s'ajuste à toutes situations. Et la gauche? Elle fait rire d'elle-même! Elle attend les mouvements collectifs dans une société individualiste, elle attend les changements sociale dans des villes économiques.

La gauche n'est ni plus, ni moins une Lada. À sa création c'était le paradis! Abordable, confortable et utile. Mais avec les années, elle est devenue utopiste, malaisante et incompréhensible. Je ne tiens pas ici un discours de droite. Cette droite qui fait peur, cette droite pragmatique et insensible. Sachez qu'au Québec, au Canada et en Amérique du Nord, le centre droit est omniprésent dans les processus politiques, nous sommes nées dedans! Certains diront qu'au Québec, on a Québec Solidaire. Encore faut-il séparer un parti politique d'un mouvement social, ce que même les chefs n'ont pas encore compris. Donc, tout ça pour vous dire que si vous avez un gauchiste que vous aimez dans votre vie, ne vous cassez pas la tête pour un cadeau de Noël, vous avez une panoplie de choix! Des câbles à boostés, des Traction-aid, une roue de secours...

Top 10 de Top 3

Après un manque plus que marquée d'entrées sur ce blog, voici un retour en force! Effectivement, la bousculade de mi-session universitaire m'a empêchée d'écrire des billets, le tout s'étant estomper, c'est le temps de blogger! Voici donc un autre party-mix de blog, cette fois ci sous forme de Top 3!

1- Top 3 des hypothèses entourant la campagne de vaccination pour la grippe porcine*

1- Un attentat bioterroriste organisé par l'OMS pour commettre un génocide de masse. Dans le but, bien sûr, de créer un élite international qui se séparera les richesses naturelles.

2- La CIA aurait assassiné Michael Jackson car il était au courant de l'attentat bioterroriste et il allait en avertir la population lors de ses concerts.

3- La campagne de vaccination ne serait qu'un prétexte pour nous injecter une puce cryst0-liquide qui s'infiltrerait dans notre cerveau pour court-circuiter notre conscience individuelle. De cette façon, "ils" pourraient nous contrôler à distance à l'aide de cellulaires et de satellites.

* Hypothèses qui ont été retenues dans la chronique de Richard Martineau (On failli tous à nos principes)

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2- Top 3 des raisons pour lesquelles vous devez vous faire vacciner

1- "J'ai changé d'idée. Je me ferai vacciner. Si cela peut m'éviter une grosse grippe d'homme, pourquoi pas? Si cela peut éviter que je la donne à d'autres; on ne montre jamais trop de civisme. Mais aussi par snobisme. Je préférerais mourir d'un vaccin qui tournerait mal que de la honte d'être dans le même camp que les illuminés et les granoles. " -Pierre Foglia

2- Pour ne pas attraper le AH1N1 et donc, infecter tous les gens qui vous entourent et que vous aimez et par le fait même, les tuer tous. Car, ce sera immanquable.

3- Pour les galettes d'avoine et le café gratuit après le vaccin.

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3- Top 3 des raisons pour ne pas se faire vacciner

1- "Cela relevait seulement de ma dissidence distinctive à tout ce qui peut ressembler à un mot d'ordre. Dissidence parfois bien bêtement adolescente, je le reconnais; je ne me ferais pas vacciner, parce que cela ne me tente pas, na!" - Pierre Foglia

2- Parce que je ne savais pas qu'il y avait une campagne de vaccination

3- Parce que Pierre Foglia n'ira pas

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4- Top 3 des raisons pourquoi le CH gagne

1- Mike

2- Cammalleri

3- Le numéro 13

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5- Top 3 des raisons pourquoi le CH perd

1- Hall

2- Gill

3- Le numéro 75

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6- Top 3 des raisons pour aller voter aux élections municipales du 1er novembre

1- Depuis des lunes que le peuple québécois se bat pour la liberté d'expression. Depuis des siècles qu'une bataille entre notre "nation distincte" et les "rouges" se perpétue. De toutes les armes que l'histoire nous ai donné, le droit de vote est la plus tranchante. Le peuple québécois est reconnu dans sa mollesque (voir billet précédent) Il adore "chialer" à tort et à travers des décisions prises par les "imbéciles" de politiciens. Et bien, s'avèrent-il que quelques fois, ces même politiciens vous permettent de les évaluer. Vote droit de vote est, en quelque sorte, votre seule parole qui se fait vraiment entendre. Profitez-en!

2- Parce que le droit de vote n'est pas une obligation du "bon citoyen". Non! Il est le privilège que nous apporte notre société Nord-Américaine politisée et démocratisée. Ce privilège n'est pas partager partout dans le monde et nous devrions faire amende honorable de ce privilège plutôt que de se vautrer dans notre insatisfaction politique.

3- Parce qu'après 16 ans avec Vaillancourt comme maire, Laval a besoin de changement.

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7- Top 3 des candidats à la mairie de Montréal

1- Frank Zampino

2- Tony Acurso

3- Benoit Labonté

Complémentaire: Gilles Vaillancourt

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8- Top 3 des films à voir cette année!

1- A Serious Man : Réalisé par les frères Coen, ai-je vraiment besoin de plus d'arguments?

2- The Box: Frank Langella dirigé par le réalisateur de Donnie Darko (Richard Kelly) dans un thriller sombre, appétissant!

3- The Road: Sans doute le film le plus déprimant de l'année. Tiré du roman à succès The Road (Pulitzer 2008) par Cormac McCarty (No Country For Old Man) avec le personnage principal campé par Viggo Morgensten. Ce sera épique!

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9- Top 3 des disques à se procurer d'ici la fin de l'année

1- Nous de Daniel Bélanger: L'un des plus grands poètes québécois du XXIe siècle, Bélanger mêle ses mots à son génie musicale pour nous livrer, sans doute, un album d'une grande qualité.

2- Backspacer de Pearl Jam: Normalement les disques comeback sont toujours moyen, mais cette année Vedder et sa bande nous offre un Pearl Jam solide, efficace et avec quelques note d'Into The Wild, de loin ma surprise de l'année!

3- No Line on The Horizon de U2: Sortie plus tôt cette année, le nouveau U2 est simplement enivrant! Il installe une ligne musicale qui vague entre l'ambiant de All That You Can't Leave Behind et le génie musical de The Joshua Tree. On les sent vraiment dans leur zone de confort et c'est un délice sous tout ces angles.

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10- Top 3 des raisons pour lesquelles je n'ai pas écrit dans ce blog dans les dernières semaines

1- Rush de mi-session

2- Semaine de relâche

3- J'étais trop occuper à lire le Journal de Montréal

Le Paradoxe Québécois...

Ou comment nous demandons plus de services et moins de taxes

Ce matin en écoutant Homier-Roy, une nouvelle l’amusait. Celle de “l’anti-promesse électorale” que Gérald Tremblay a fait hier, soit celle d’affirmer que la conjoncture économique étant ce qu’elle est, il se verrait dans l’obligation, si reporté au pouvoir, de monter les taxes pour assurer le standard de services auxquels les montréalais sont habitués. Ou encore, un peu plus tôt cette semaine, lorsque plusieurs analystes affirmaient qu’Ignatieff c’était tiré dans le pied, encore un fois. Effectivement le chef du PLC affirmait qu’il voulait s’entretenir “avec franchise” et “entre adulte” avec les canadiens pour discuter d’une possible hausse d’impôts. Bon, ne me faites pas un cours de politique, je suis au courant qu’aucun politicien ne peut gagner une élection avec des hausses d’impôts. Ceci-dit, si les canadiens et les québécois ne veulent pas donné plus à l’état, et bien ils sont mal placés par la suite pour critiquer les infrastructures et les services que ces-derniers leurs offrent. Trop souvent le go-gauche québécoise prend en exemple des états comme la Norvège ou la Suède, voire la Finlande. Des états où le système de santé est fonctionnel et où l’éducation est gratuite. Je ne veux pas rentrer dans le débat sur ces états, mais force est d’affirmer que dans le passé, ces états ont fait des choix de société, portés par des mouvements sociales pour parvenir à ce succès collectif. Et pour y arriver, l’état doit être riche. Maintenant, petite équation facile. Si l’était effectue des baisses d’impôt, il est moins riche. S’il effectue des hausses d’impôt, il est plus riche. Vrai? Grossomodo, oui. Si le gouvernement veut reformer le système de santé, il doit y injecter de l’argent. Si le gouvernement veut reformer le système scolaire, il doit y injecter de l’argent. Si le gouvernement veut plus d’argent, mais que vous élisez ceux qui promettent des baisses d’impôts, il est inévitable que le gouvernement fournira des services moindres, mais que votre pouvoir d’achat en sera gratifié.

Tout ça pour dire, que si le Québec veut vraiment agir comme la population le veut, soit avec un système de santé accessible et compétent, avec un système d’éducation gratuit et compétent, les québécois devront se rendre à l’évidence que ce n’est pas en restant assis dans leurs salon en comptant leurs change et en disant que gouvernement les vole que ça va changer. Mais des fois je me dis que ces même québécois aiment se vautrer dans ce paradoxe, qu’il s’agit de leurs zones de confort. Bref, Denys Arcand n’a jamais si bien dit, Le confort et l’indifférence.

Jacques Demers, une fois pour toute...

Je lisais dernièrement sur cet excellent blog: http://www.labyronneblogger.blogspot.com/ des commentaires qui perdurent sur la nomination de Jacques Demers au Sénat. Voici ce que j'en penses.

Je crois qu'on vise trop l'homme avant l'institution. Effectivement Jacques Demers n'a pas les compétences d'être sénateur. Plein d'humilité et plein d'autres belles qualités, monsieur Demers n'a clairement pas les compétences intellectuelle pour faire parti du Sénat. Mais vous savez quoi, ce qui est humiliant c'est que peu de sénateurs on ces capacités, cette compétence, et ça Harper ou n'importe quelle autre Premier Ministre s'en fou, pour la simple et bonne raison que le Sénat n'est pas important au Canada, il est d'aucune utilité et n'a aucun poids dans le système politique canadien. C'est une institution qui sert simplement à récompenser les amis du parti comme on dit. Mais on est rendu "politicly correct" lorsqu'on nome 5-6 sénateurs amis du parti, on nomme aussi un Jacques Demers pour mettre toutes les lumière sur ça nomination.

Prenons justement comme exemple la nomination de Jacques Demers. Que cachait-elle? Dans un premier temps, Claude Carignan fut élu sénateur. Qui est Claude Carignan, c'est un ami du parti, maire de Saint-Eustache, à qui M.Harper à offert le comté de Rivière-des-Mille-îles au dernière élection. Malgré un bon appui, Carignan n'a pas gagné face au Bloquiste et par le fait même ne se retrouve pas à Ottawa au côté d'Harper. Comment remédier à la situation? On le nomme sénateur, il possède désormais un bureau à Ottawa, il peut rencontrer légitimement le Premier Ministre et est rénuméré dans les trois chiffres! Quelqu'un d'autre? Doug Finley! Au Québec le nom de Doug Finley est méconnu. Et pourtant. Comment le parti conservateur a retrouvé le pouvoir? Doug Finley. Qui est le génie derrière la machine électorale conservatrice? Doug Finley. Qui est l'homme de fer non-élu des conservateurs? Doug Finley. Sans lui, jamais le PCC et Harper n'auraient repris le pouvoir à Ottawa. Comment récompenser une telle implication? On le nomme sénateur, il possède désormais un bureau à Ottawa, il peut rencontrer légitimement le Premier Ministre et est rénuméré dans les trois chiffres! Est-ce qu'on a entendu parler de cela? Non. Pourquoi? Jacques Demers! Il est une marionnette dans tout cela et c'est pourquoi je lui pardonne. Plusieurs avant lui on été ces "écrans de fumée" pour permettre des nominations partisanes au sénat. On a qu'à penser à Jean Lapointe, Nancy Grenn l'athlète olympique, maintenant Jacques Demers, et j'en passe!

Bref, tout ça pour dire que je crois qu'on juge trop M.Demers alors qu'Harper est celui qui n'a pas les compétences pour acquitter ses tâches. Effectivement il rit des institutions, comme en ne se pointant pas au Parlement, préférant faire valoir ses stratégies économique au Nouveau-Brunswick. Ou pire encore, en préférant un Tim Horton au discours d'Obama à l'ONU. Bref, Harper a finement réussi à détourner le débat des nominations partisanes autour de Jacques Demers. Habilement joué de la part d'un politicien qui n'a pas si longtemps déplorait ces mêmes nominations partisanes et demandait une réforme de cet institution en tant que Chef officiel de l'opposition. Ah politique, quand tu nous tiens!

De l'action. Pas d'élections.

Ainsi va le nouveau slogan des conservateurs pour les 4 élections partielles qui auront lieu sous peu. Il s'agit d'un épreuve que le gouvernement c'est donné pour prouver aux Libéraux qu'il n'a pas peur d'affronter l'électorat, ceci dit, il préfère rester en place. Bref, si M.Harper veut dire par action: "Moi qui chante des chansons des Beatles tous les soirs", je suis prêt à le laisser en place. Vous ne me croyez pas? Tout le monde le sait, les conservateurs ont toujours besoins de little help from their friends!

Et l'immanquable se produisit...

Ça y est. C’était immanquable. Ceux qui me connaisse le savent. J’ai voulu évité ce moment. En créant ce blog je m’était intérieurement dit “N’utilise pas ce moyen de communication pour ça!” Mais c’est trop. Je ne peux plus me retenir. Il est trop tard. Je pète ma coche sur le Journal de Montréal.

Ce matin, il est 6h. Depuis 30 minutes que je suis levé. J’écoute Homier-Roy qui s’écoute parlé avec ses chroniqueurs qu’il l’écoute parlé Je sors dehors, il doit faire 5-6 degré Celsius. Il fait noir. Je me rend à la boîte aux lettres chercher mon pervertisme matinale, le Journal de Montréal, auquel mes parent sont assidûment abonnée depuis belle lurette. Je m’attendais sans doute à une première qui entourait al victoire du Canadiens, c’était immanquable. Mais la couverture était outrageante à part entière. Trois faits divers faisait la manchette: la victoire du CH, Bernie Ecclestone et Véronique Dicaire!

Pouvez-vous croire que, durant que le Canada vit une crise parlementaire de même que le PLC avec le Québec comme épicentre, pendant que l’Iran joue à coeur joie avec la technologie nucléaire, pendant que la Chine fête les 60 ans de son régime communiste... nous à Montréal on parle de sport, de sport et d’une vedette instantanée qui s’en va se renfloué les poche à Paris!

Je peux croire que le Journal de Montréal à pour mandat pas d’informer, mais de divertir. Que oui, tant que le CH gagnera il fera la première page, tant que le CH perdra il fera la première page et tant que le CH ne jouera pas, il fera la première. Mais ce qui me sidère le plus, c’est cette audimat qui chaque matin lit se journal ce croyant informé. Il s’agit ici d’un journal de Faits Divers, un journal qui manque de pertinence, de substance. En ce moment même le parlement canadiens est dans une impasse alors que les Conservateurs se foutent totalement du système en allant annoncé ses mise à jour au Nouveau-Brunswick et en préférant un Tim Horton au premier discours d’Obama à l’ONU, et presques aucuns mots n’est dit sur cette situation, à l’intérieur du Journal.

J’ai l’habitude de m’outrer face à la convergence de Quebecor Media. Dernièrement, ayant remarquer que ces même jeux de coulisses convergents sont disponibles tant à RDS qu’à La Presse, je vais me calmer sur ce point. Mais je ne peux rester calme quand je vois l’abrutissement que ce Journal distribue depuis beaucoup trop longtemps, comment un Empire fait des millions en aliénant la population. Mais ce qui est encore plus frustrant, c’est de voir cette population, ce lectorat, qui semble aimé se faire abrutir et qui en redemande chaque soirs synthonisant TVA, vivant pour Occupation Double et Star Académie, ces gens pour qui la vie à l’extérieur du Banquier n’est pas importante, pour qui les témoignages et les écrapous qui regorgent dans le Journal de Montréal sont les faits importants de notre société.

Voilà ça fait du bien. Je sais que jamais je ne pourrai changer cette tendance, que je dois comprendre que plusieurs personnes ne sont pas intéressés par la politique ou par l’émission Enquête ou Un heure sur terre. Mais je suis désolé de vous annoncer que jamais je ne vais comprendre une telle aberration et que chaque fois que j’aurais l’occasion de m’insurger je le ferais, car si jamais une de ces montées de lait et de pétage de coche secoue la personne à qui je m’adresse et qu’elle commence à s’informer de façon plus constante et avec des sources plus fiables, et bien j’aurais aider la cause.

Fin septembre en questions

Putain de Folle au Paradis

Nelly Arcan se suicide après avoir terminé son roman Paradis clef en main. Très concept, comme plusieurs l'on remarqué, Nelly Arcan était une auteur dit populaire au Québec, qui c'est fait connaître par ses oeuvres très "auto-biographique". Il semble que son dernier roman le sera, indubitablement. Il semble aussi que cette auteur passera peut-être bien à l'histoire pour ces mêmes raisons, nous allons désormais analyser ses oeuvres, pour y découvrir sa peine viscérale et son mal de vivre que transparaîtra de ces chapitres. J'ai toujours de la difficulté avec la canonisation immédiate d'auteurs après leurs décès dans des circonstances atténuantes. Ceci dit, mes plus sincères sympathies à sa famille et son entourage. (Pour ceux qui trouve que le titre est un peu péjoratif et déplacé pour parler du défunte, notez qu'il s'agit ici d'un jeu de mots avec les titres de ses romans, soit Putain, Folle et Paradis, clef en main.)

Où êtes-vous donc, bande de calices?

Pierre Falardeau décède des suites d'un cancer du poumon, immanquable quand on traite la maladie à coup de deux paquets de Peter Jackson par jour. Polémiste oui. Souverainiste oui. Cinéaste, à ces heures. En premier lieu, Falardeau est un Polémiste populaire, rien de comparable à Bourgeault. Il "brassait la marde" comme on dit, et quelque fois, ça faisait du bien. Dans un deuxième temps, en temps que porte étendard de l'aile radicale du mouvement souverainiste, il était un des seuls qui se levait et gueulait haut et fort. Vrai. Le seul problème de Falardeau, c'est qu'il est un vestige des années 70-80. Époque d'un mouvement social, où le peuple parlait et s'appuyait. Dans notre société dite individualiste, Falardeau passait pour un vieux sénile qui beuglait ici et là pour la cause. Dans un troisième temps, l'oeuvre cinématographique de Falardeau est intéressante, sans être incontournable. 15 février 1837 est à couper le souffle, Elvis Gratton est dégradant. Bref Falardeau nous rappelait que jadis le Québec se levait et se tenait les coudes serrés, mais ce temps est révolu. Dans un dernier hommage à ce souverainiste qui ne laissait personne indifférent, je vous offre la lecture d'un de ces textes, récité par Luc Picard dans le cadre du Moulin à Parole. Texte qui corrobore mes dires sur le Falardeau des années 70-80, Lettre à Jérémie est une lettre d'un souverainiste à son fils, pendant le référendum de 1995.

Tête de Cauchon

Ignatieff a raté sa rentrée parlementaire. Celui que je voyais comme un intellectuelle pragmatique qui allait, par sa rigidité, remettre le Québec dans la poche du PLC et écraser le parasite parlementaire qu'est le Bloc, a plutôt échoué sur toute la ligne en ce début session parlementaire. Effectivement, par un laxisme sur son parti, Ignatieff a laissé ces conseillers gérer le retour de Cauchon à Outremont sans un mot au Lieutenant du Québec, Coderre. Certain diront que ce dernier a quitté son poste comme un bébé gâté, une blessure à l'ego. Vrai. Mais surtout par un manque de confiance, un manque d'exclusivité. Qui n'aurait pas fait pareille? La presse anglaise n'a pas tardé à tirer à boulets rouges sur la "signification" du poste de Lieutenant du Québec, alors que ce poste n'existe dans aucunes autres provinces canadiennes. Je comprend leur point, mais si le PLC décide d'avoir un Lieutenant au Québec, et bien il devrait agir en conséquence. Ignatieff semble essuyer cette crise comme si de rien était, alors que selon moi, il pourrait avoir perdu plusieurs plumes et de sympathie auprès des québécois, comme le confirme les sondages. Et pour boucler la boucles, le nom de Martin Cauchon semble circuler comme prochain Lieutenant du Québec... Pauvre Denis!

Go Habs Go

C'est ce soir même que commence la saison du CH! Effectivement, après avoir montré la porte à 11 joueurs et s'être botoxé le visage dans le marché des agents libres, c'est l'heure de vérité qui commence pour Gainey. L'opération de cet été avait comme but, d'abord et avant tout, de créer un renouveau dans le vestiaire et d'essuyer les controverses de l'année dernière. Échec. S.kos ne se rapporte pas à Hamilton et il demande d'être échangé! Le gars a 22 ans et pète sa coche car on lui demande d'aller faire ses classes dans les mineures! Je crois qu'il s'agit là d'effets secondaires de son sevrage à la cocaïne! Bref, c'est dans la controverse et sans capitaine que le CH commence sa saison, espérons au moins que Komisarek ne gagnera pas une bataille contre Laraque et que Grabohvksi ne comptera pas de but ce soir, il y a des limites à gâcher des festivités!

Sacrament!

Incontournable du mois de septembre, c'est le début de Lance et compte sur les ondes de TVA. Enfin! Et oui, qui peut résister à cette série, ma foi, épique. Dans laquelle chaque personnage et figurant sont interprétés par une personnalité connue. Dans laquelle chaque caractère est tracé au gros trait par Réjean Tremblay. Et dans laquelle Marc Messier ne peut jouer dans un épisode sans dire Tabarnak, Sacrament ou Calice! Bref, quoi de mieux que de revivre la tension National VS Canadien, avec Yvan Ponton comme Coach du CH, Jean-Michel Anctil comme fan de la Sainte-Flanelle à Québec et Denis Bouchard comme notre LuLu national! Bref, à tout les amateurs de la série, bonne saison!

La fin des premières nations

Il semble qu'une fois pour toute, le gouvernement fédéral ai compris comment récolter les montagnes d'argents servant chaque année à honorer les premières nations. Effectivement, grand opportuniste et fin politicien qu'est M.Harper, ce dernier semble avoir accepté les demandes du Blocs Québécois de réformer l'Assurance-Emploi, de cette façon son gouvernement obtient un sursis. Pour débloquer un budget pour cette réforme, Harper semble vouloir utiliser la grippe AHINI dans un optique plutôt radical pour trouver du financement. Il prévoit utiliser la tendance pandémique du virus chez les premières nations! Vous ne me croyez pas? Cliquez ici!

Ces socialistes...

Il semblerait que ce socialiste séparatiste de Gilles Duceppes appuie en chambre le socialiste conservateur pour lui sauver les fesses et celles de son parti. De plus, le socialiste d'Harper irai rencontrer aujourd'hui le socialiste Obama pour discuter de leur libre-échange socialiste.

Qui vient avec moi faire une parade symbolique en chemises noires sur St-Denis cet après-midi? Après tout, rien mieux que tu fascisme pour faire taire ces abrutis de socialistes!

Une Party Mix de Blog...

Une session à l'Université sans finir son Bac: 1700$ (Eric Caire) Une année d'High School en Ontario: 900$ (Christian Lévesque) Acheter des signatures pour être candidat dans une course à la chefferie: 500$ (Jean-François Plante) Un cancer de la prostate: Beaucoup de volonté et de sacrifice (Gilles Taillon) Voir que Mario Dumont était vraiment le seul candidat valide pour diriger l'ADQ: Ça n'a pas de prix!

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Il semblerai que Jacques Martin préfère mettre Plekannec avec Gionta que de réunir Gomez et Gionta sur le premier trio lors des matchs intra-équipe lors de la deuxième journée du camp d'entraînement du CH. Scandale. Bob serait à la recherche d'un nouvel entraîneur-chef, des candidats?

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Que mon point soit claire. Je n'aime pas les Conservateurs de Harper. Mais je crois encore moins aimer Justin Trudeau. C'est pour cette raison que j'adule le chauvinisme avec lequel les Conservateurs ont débuté leur campagne publicitaire pré-électorale. Dans leur annonce il montre des bouts de cette entrevue avec Justin, et j'espère sincèrement que Ignatieff n'y pardonnera jamais! On ne naît pas Trudeau, on le devient!

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J'ai reçu un courriel d'un de mes profs à l'université. Il nous FW un courriel qu'une étudiante lui avait envoyé. La question était la suivante: "Dans les lectures obligatoires du manuel, doit-on lire les encadrés?" La réponse du prof: "Ils ne sont pas là à titre décoratif." Ça, c'est notre relève intellectuelle au Québec... sans oublier le gars qui joue sur Pokerstar dans mon cours de politique...

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C'était dernièrement la rentrée! Vous vous êtes achetez un Larousse 2010? Vous savez, celui qui contient les mots geek, peopolisation, peer-to-peer, black-lister, surbooker, buzz, clubbeur, slim, etc. Par la suite, on veut des JO bilingues... Qui parlait du Paradoxe Québécois déjà?

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Est-ce que ce vidéo de Jean-Luc Mongrain a besoin d'un de mes commentaires pour le rendre plus drôle? Je ne crois pas...

Carbo et Rogers

14h un samedi après-midi. Je suis mi-endormi entrain d'écouter The Shinning. Le téléphone sonne. Au pas de course jusqu'au combiné.

-Oui Allo?

-...

- Allo?

-(avec un fort accent haïtien) Oui bonjouw, je m'appelle Guy Cawbonneau et j'appelle de la part de Rogew, c'est un appel de cowtoisie.

Quelques secondes plus tard le je raccrochai, sourire aux lèvres. Quelques fois je peux comprendre que des personnes sont dans l'obligation de se prendre un deuxième nom, surtout lorsqu'ils on affaire au publique. Quand j'appelle au service à la clientèle DLink, que le transfert de longue distance prend quelques minutes et qu'on me répond avec un fort accent indien "Bonjour je m'appelle Louis Tremblay, comment puis-je vous aider?" je suis conscient que ce n'est pas son vrai nom et quelques fois, ça en vient risible. Mais la de se présenter sous le pseudonyme de Guy Carbonneau, j'ai passé très près de lui bouffer de rire au téléphone.

Dans tout les cas, on peut affirmer qu'il y a une justice dans ce bas monde. Guy Carbonneau n'est pas encore rendu à faire des appels de courtoisie pour Bell... ce serait un peu triste!

How does it feel to be on your own?

Vous êtes-vous déjà fait stigmatiser par la société?

Vous a-t-on déjà fait mettre à l'index?

Vous a-t-on déjà dévisager?

Si vous avez répondu non à toute ces questions, j'ai la solution pour vous! Et oui, j'ai cette après midi expérimenté ce sentiment dans le trafic. Si vous voulez vraiment passer pour un rébus de la société faites comme moi, écoutez du Bob Dylan dans votre auto les fenêtres baissées! Je vous jure! Regard dénonciateur, sourire en coin, dévisagement, tout y est!

Ah ce Bob, indémodable!

Tretiak et le KGB

Connaissez-vous l'histoire de Jonathan Boutin?

Ce gardien de but québécois c'est rendu a Perm en Russie pour un essai avec un club de deuixème division. Sitôt arrivé, l'organisation lui dit qu'il ne peut pas honoré son contrat et qu'il doit rentrer au Québec. Lors d'une des nuits de son séjour, Boutin se blesse avec de la vitre lorsqu'il est tabassé à vélo quand il se rendait dans une maison où il n'habitait même pas.

Voyez vous, le père de Boutin dit à La Presse que sont fils c'est fait tabassé dans la nuit, qu'il a été blessé, mais ne veut pas rendre l'histoire médiatique. De plus la famille refuse l'aide consulaire du ministère des Affaires Étrangères. Nébuleux.

Par la suite, en entrevue à LCN, le père de la victime affirme que son enfant ne c'est jamais faites tabassé, mais qu'il a plutôt tombé à vélo et c'est blessé. Fait que le jeune corrobore en entrevue téléphonique à LCN quelques minutes après son père.

Finalement, un journaliste russe de Perm affirme à la presse avoir rencontré les médecins qui ont soigné le cerbère. Ce dernier aurait dit s'être blessé avec de la vitre. Ce que les médecins n'ont pas cru. De plus, le journaliste russe c'est rendu à l'adresse du domicile que Boutin avait donné au personnel de l'hôpital. Sur les lieux, personne ne peut affirmer que Boutin a loué une chambre à ce domicile.

Nous tenons l'un des faits divers le plus pertinent de l'été, non? Les scénarios ce multiplient sur ce qui a pu se passer cette nuit-là. Quel bon canevas pour un livre: Cerbère québécois passez à tabac par des agents du KGB dirigés par Vladislav Tretiak. Moi, j'achète!

Mère porteuse

Notre très modeste Pauline Marois, fervente porte étendards du défunt projet qu'est la souveraineté, m'a bien fait rire, encore une fois.

Après avoir déclaré que la souveraineté avait le vent dans les voiles, et que son Parti avait mené une campagne s'étant soldé par une victoire "historique" au dernière législative, Mme Marois récidive encore, déclarant que les péquistes qui se présentent dans les élections municipale à Montréal, prouvent que "la souveraineté est encore porteuse."

En plus d'être hautaine, vieillot, stagnante et dans l'impossibilité de poser des actions concrète, il semble que notre très chère Pauline cherche des signes où il n'y en a pas.

Maudite vieillesse...

Bancs d'école

Notre deux semaines d'été est partie, le temps est plus frais, les cloches sonnent et les ados commencent à voir la lumière du soleil, aucun doute, c'est la rentrée!

Ce matin dans le journal deux articles ont capté mon attention. Le premier parlait d'une étude du MELS qui démontrait que

"les élèves de la réforme était peu autonomes, éprouvaient des difficulté en français et peinaient à ce concentrer dans des cours magistraux."

L'autre étude démontrait que malgré la hausse de quelques % des inscriptions, une baisse de 31 000 inscriptions collégiales devrait se faire sentir d'ici 2021. Fantastique n'est-ce pas?

En plus de voir les Cégep de plus en plus déserté par les adolescents, ceux qui occuperont les bancs d'écoles ne sauront pas écrire et déconcentrer dans la majorité de leurs cours magistraux, sans oublier leur non-autonomie! Le futur est brillant au Québec!

On apprenait aussi récemment que la ministre Courchesne ne pourra tenir sa promesse électorale (vague impression de déja vu) concernant la réduction des effectifs en classe. Dans tout les cas, d'ici 2021, se sera promesse tenu au niveau collégiale, en fin une bonne nouvelle!

Elle m'a dit d'aller siffler là-haut sur la colline...

Après Kovalev c'est maintenant Demers qui devient sénateur...

Quelqu'un peut me rappeler les avantages de la fédération canadienne?

La patriotisme est une mode

Pour eux je meurs sur le gibet de la mort infâme du meurtrier, pour eux je me sépare de mes jeunes enfants et de mon épouse sans autre appui, et pour eux je meurs en m'écriant :

Vive la liberté !

Vive l'indépendance !

- François-Marie-Thomas Chevalier de Lorimier

14 février 1839

L'homme se doit d'envier la mode, car elle possède ce que l'homme a toujours désiré et jamais su créer, l'immortalité. Une mode ne meurt jamais, elle s'absente. De long moment parfois, j'en convient, mais tout les 30, 40, 50 ans elle revient, plus forte que jamais. Vous ne me croyez pas? Louez Flashdances et entrez dans un American Apparel la même journée. Moi 1 - Vous 0

Là n'est pas le point de ce billet. Je lisais sur Cyberpresse récemment qu'on réinstallait une citation sur Staline à l'entrée d'une bouche de métro de Mosocu, citation qui avait été enlevée il y a près de 50 ans. Nous pouvons donc lire en entrant dans l'une des stations de métro les plus achalandée de la capitale russe: "Staline nous a éduqués à la fidélité du peuple, il nous a inspiré le travail et les exploits." Serait-on entrain de tissé un nouvel unité national? Qu'est-ce que ce geste veut vraiment dire?

Les Russes forment un peuple déchiré et sans confiance. Leur démocratie est tout sauf démocratique et leur justice tout sauf juste. De révolution en guerre et d'utopie en cauchemar, la Russie est une nation ou n'importe quel icône tombe, un jour ou l'autre. Cette sympathie envers Staline que l'état semble vouloir réinsérer dans la population coïncide avec un passage à vide de visages iconoclastes russes, depuis que l'ancien président Vladimir Poutine est devenu Premier ministre. Moins voyant, mais tout aussi puissant.

C'est donc dire que comme tout peuple se doit d'être un jour ou l'autre patriotique, le patriotisme serait une mode. Au Québec cette mode c'est éteinte en 95 avec le dernier référendum, mode qui apparue dans les années 1838 avec les patriotes. Depuis, le cynisme prône sur tout les fashion victims politique.

La réforme qui tente de taire la révolte des patriotes dans les cours d'histoire est aussi efficace qu'une maîtresse d'école qui interdit les jupes courtes. Effectivement elle n'en reverra plus dans son cours, mais partout ailleurs la mode se propagera de façon exponentielle. Le patriotisme est une mode, les modes sont immortelles, (vous me voyez venir? laissez moi faire ce sophisme immanquable) les patriotes sont immortels.

Joseph Narcisse Cardinal, Joseph Duquette, Pierre Théophile Decoigne, François-Xavier Hamelin, Joseph Jacques Robert, Amable Daunais, Ambroise Sanguinet, Charles Sanguinet, François-Thomas-Marie Chevalier de Lorimier, Pierre Rémi Narbonne, François Nicolas, Charles Hindelang

Pourquoi blogue-t-on?

Populaire, in, branché, essentiel pour certain; le Blog est vraiment a la mode. À l'heure ou la toile subit un raz-de-marée d'opinions plus ou moins pertinentes propulsées par ces-derniers, une question me vient à l'esprit, pourquoi blogue-t-on? Par plaisir, par ennui, par besoin? Il n'en n'est rien. Nous bloguons par narcissisme, par égocentrisme et par amour-propre. Pensez-y quelques instants, le Blog n'est ni plus ni moins la meilleurs façon que l'homme a su inventer pour s'écouter parler! L'auteur d'un Blog affirme sans réserve qu'il mérite d'être lu, plus encore, il nous donne l'honneur de le faire, n'est-ce pas fantastique? Fiori disait naïvement: on a mis quelqu'un au monde, on devrait peut-être l'écouter. Le Blogueur dit: j'ai été mis au monde, et vous aller m'écouter!

Cette réflexion m'a apporté une bonne et une mauvaise nouvelle. La bonne? Il me semblait irréfutable que les Blogueurs sont des gens narcissique, imbus d'eux-mêmes et avec beaucoup trop d'amour propre. La mauvaise? Je me voyais dans l'obligation d'ouvrir un Blog, Bienvenue chez moi!