lundi 2 novembre 2009

Accepter l'inacceptable

Moins de 40% est un taux de participation acceptable selon le DGE municipale. Son seul job à lui, c'est de trouver désastreux de tel résultat, et il n'est même pas foutu de mettre ses culottes. Je trouve simplement désolant de voir de tel résultat venant d'une élection qui était des plus controversée. Il s'agit ici de collusion, de corruption, on parle d'un manque d'éthique de la part de l'hôtel de ville. Et pas de n'importe quelle ville, on parle ici de Montréal, le troisième ville en importance au Canada, et la première dans le monde de la francophonie en Amérique du Nord. Et qu'est-ce que l'électorat fait? Il se vautre dans son cynisme politique et ne se lève pas les pattes pour aller noircir un carrée dans un petit isoloir. Hey! On ne vous demande pas de signer une pétition pour le retour du roller-hockey à Montréal! On vous demande de choisir vos dirigeants! Une situation simplement déplorable.
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Certains se disent surpris de la réélection du maire Tremblay. Selon moi, c'était quasi-inévitable. Pourquoi? Louise Harel. Elle était supposé apporter un vent tout nouveau dans la politique municipale à Montréal, mais elle a présentée un programme semblable à celui de Tremblay; elle n'a rien fait pour se dissocier du peloton; elle a prêchée par excès de confiance; elle croyait pouvoir surfer sur cette vague d'opportunisme politique; elle croyait que seul son nom allait faire le travail; que seul le fait d'être l'alternative allait l'amener à la mairie. Son seul avantage face à Gérald Tremblay était le lustre de son parti, avantage qu'elle a perdue lorsque Labonté a sorti un Acurso de son chapeau. Ce qui a donc portée Richard Bergeron comme seule vraie alternative et du même coup, divisé le vote dit "stratégique". Résultat, voilà Tremblay à la mairie pour un autre 4 ans. La victoire n'est sur les épaules de Tremblay, mais la défaite est sur les épaules d'Harel. Elle a été paresseuse, voilà tout.
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Moi dans mon patelin on a réélu Vaillancourt, on est sur le bord d'embrasser sa bague en rentrant à l'hôtel de ville.
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Le Gala de l'ADISQ était d'une platitude. Bravo à Louis-José qui a su égayé la soirée par ses apparitions soutenues. J'ai absolument détesté les 30 dernières minutes du Gala qui ont été consacrer entièrement à Ginette Reno (Interprète de l'année, performance, Chanson de l'année) Ils auraient pu en disposer avec parcimonie. Ceci-dit, je n'en basherai pas d'avantage sur le Gala, je ne veux pas donner raison à Québécor de faire son propre Gala Musicor. J'en ai déjà assez avec les Artis pour récompenser leurs propres vedettes.
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J'adore U2. Plus souvent qu'autrement, Bono me tape sur les nerfs. Mais leur musique, elle est simplement géniale. Mais pour une des rares fois, j'ai été d'accord avec lui. Concernant son dernier disque, qui est selon moi un petit bijou, il a confié au site Spinner qu'il était déçu des ventes. À cela il a rajouté:

«Nous n'étions pas vraiment dans cet état d'esprit et nous pensions que l'album était une espèce en voie de disparition, et que nous devrions aborder le fait de faire un album d'une façon totalement différente, avec l'expression d'un sentiment, avec un début, un milieu et une fin. Et je suppose que nous avons fait un travail un peu trop différent pour ceux qui ont été nourri et éduqué à la musique pop.»

Voilà une belle flèche lancée à la pop, que je ne peux m'empêcher d'aimer.

1 commentaire:

  1. Pop ? ça me rappel le titre d'un album de 1997... Mais c'était de qui déjà...

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