mardi 1 septembre 2009

Tretiak et le KGB

Connaissez-vous l'histoire de Jonathan Boutin?

Ce gardien de but québécois c'est rendu a Perm en Russie pour un essai avec un club de deuixème division. Sitôt arrivé, l'organisation lui dit qu'il ne peut pas honoré son contrat et qu'il doit rentrer au Québec. Lors d'une des nuits de son séjour, Boutin se blesse avec de la vitre lorsqu'il est tabassé à vélo quand il se rendait dans une maison où il n'habitait même pas.

Voyez vous, le père de Boutin dit à La Presse que sont fils c'est fait tabassé dans la nuit, qu'il a été blessé, mais ne veut pas rendre l'histoire médiatique. De plus la famille refuse l'aide consulaire du ministère des Affaires Étrangères. Nébuleux.

Par la suite, en entrevue à LCN, le père de la victime affirme que son enfant ne c'est jamais faites tabassé, mais qu'il a plutôt tombé à vélo et c'est blessé. Fait que le jeune corrobore en entrevue téléphonique à LCN quelques minutes après son père.

Finalement, un journaliste russe de Perm affirme à la presse avoir rencontré les médecins qui ont soigné le cerbère. Ce dernier aurait dit s'être blessé avec de la vitre. Ce que les médecins n'ont pas cru. De plus, le journaliste russe c'est rendu à l'adresse du domicile que Boutin avait donné au personnel de l'hôpital. Sur les lieux, personne ne peut affirmer que Boutin a loué une chambre à ce domicile.

Nous tenons l'un des faits divers le plus pertinent de l'été, non? Les scénarios ce multiplient sur ce qui a pu se passer cette nuit-là. Quel bon canevas pour un livre: Cerbère québécois passez à tabac par des agents du KGB dirigés par Vladislav Tretiak. Moi, j'achète!

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire