mercredi 13 janvier 2010

Rivière-du-loup, mère de tout les vices!

Il fallait être là. Ça se passait hier, le 12 janvier 2010 à Rivière-du-loup. Pour une fois qu'Harper venait au Québec annoncer une bonne nouvelle quant à l'environnement (l'ouverture d'une usine de transformation de déchets en bio-carburant) Il était tout sourire, jusqu'à ce qu'une question d'un journaliste vienne ternir sa journée.

Avant de continuer il faut se remémorer ce qu'y s'était passé à Rivière-du-loup il y a peut-être deux ans de cela. C'était en plein campagne électorale. Alors que depuis 2003 Charest et Harper faisait ami-ami dans les relations Québec/Ottawa, c'est dans le comté de Mario Dumont que Harper a effectué un 360 pour, bien qu'entre les lignes, appuyer Dumont au dépend de Charest.

Et bien c'est dans ce même patelin que le Jean Charest faisait sa vendetta. Effectivement, cette annonce faite conjointement avec le gouvernement du Québec, le Premier Ministre Charest étant donc présent, on lui demande s'il réitère ce qu'il a affirmer à Copenhague (Ayant hautement déploré le manque d'effort du Canada sur la question de l'environnement et la place de choix qu'occupait le Québec en la matière au sein de la fédération canadienne) compte tenu des positions du gouvernement fédéral quant aux changements climatiques. C'est donc avec Stephen Harper à quelques pas de lui que Charest déclare:

"Si parler et défendre les intérêts du Québec ça dérange du monde, eh bien tant pis!"

Harper resta impassible, mais si à cet instant même se trouvait un Rage-O-Mètre en haut de sa chevelure bien rangée, je crois qu'on tapait le rouge.

Charest est comme un bon vin, avec les années, il devient meilleur. J'ai jamais été un fier partisan de Charest, je l'ai même quelques fois critiqué, mais honnêtement il semble bien en scelle ces derniers temps. Faut dire que l'opposition se fait rare avec une Pauline qui se perd toute seule et un QAD qui cherche à remettre un peu d'ordre dans ses rangs. Toutefois, je crois qu'il faut donner le mérite à Charest qui gouverne de façon prudente, habile et surtout, gagne facilement "l'amour" du public avec ses sorties intempestives tant précises qu'intéressantes politiquement parlant.

Honnêtement, je me demande comment Charest pourrait perdre son poste. Quoi que deux ans dans le monde de la politique, c'est long longtemps. Surtout quand règne sur vous le spectre d'une commission d'enquête publique en matière de construction!

3 commentaires:

  1. Fred dit:

    contente que pour une fois c'est moi qui t'as fait découvrir quelque chose..contente que ca t'est plus...

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  2. Fred dit:

    En passant t'as écrie QAD au lieu de ADQ

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  3. C'était un jeu de mot viscéral si on prend l'entité de la phrase... soit:
    et un QAD qui cherche à "remettre un peu d'ordre" dans ses rangs!

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