lundi 18 janvier 2010

BCBG

Avec les Golden Globes hier, les Oscars fin février et l'effervescence cinématographique du début d'année; vous verrez quotidiennement des critiques de films publiées sur ce Blog. Histoire de vous poussez à allez voir autre chose qu'Avatar!

A SINGLE MAN ******** 8/10
Réalisateur: Tom Ford
Acteur(es): Colin Firth, Julianne Moore, Matthew Goode
Scéanario: Tom Ford, Christopher Isherwood
Année: 2009
Temps: 1:39

S'il y a une expression que je n'aime définitivement pas utilisé, c'est BCBG (Bon chic bon genre) Mais s'il y a une seule et unique expression qui convient pour définir le premier film de Tom Ford; c'est définitivement BCBG. Dans un premier temps, connaissez-vous Tom Ford? Il a été longtemps directeur artistique chez Gucci, récemment il a lancé sa propre ligne de vêtement. Il a remis les années 50 au goût du jour et est définitivement un emblème du monde de la mode.

Est-ce que n'importe qui peut réaliser un film? Non. Est-ce que Tom Ford réussi son pari? Oui. A Single Man est d'abord et avant tout une libre (par libre, j'entend très libre) adaptation du roman du même nom, écrit par Christopher Isherwood. C'est l'histoire d'un professeur de collège à Los Angeles (Firth) qui, après la perte de son amant (Goode) décide de mettre fin à ses jours. On suivra le personnage du lever au coucher, dans ce qui sera, sa dernière journée. Il ira enseigner, discutera de la guerre froide avec ses collègues (on est en 1960), ira souper chez une vielle amie (Moore) qui croit éperdument qu'ils termineront ensemble; et finera la soirée avec un de ses étudiants qui cherche plus qu'un professeur.

Scénario simple. Quelques longueur malgré la courte durée du film. Alors pourquoi 8/10? Pour la beauté. De l'esthétisme pur et dur. Tom Ford est un être créatif, un homme qui a l'oeil. Les images dans lesquelles il nous plonge sont d'un goût irréprochable. À l'instar de sa carrière en mode, Ford apporte son amour de l'époque sixties à l'écran. Les costumes sont à couper le souffle, les décors sont simplement parfait. Le jeu de couleur est juste et lourd de signification. Le tout jumelé à une interprétation parfaite de Colin Firth qui aurait pu lui valoir un Golden Globes hier, ou un Oscar prochainement. Lui et Ford font un duo (je me vois dans l'obligation de l'utiliser) BCBG.

Si on s'intéresse un tant soit peu à des films introspectif, lent, d'une beauté inouïe, d'un jeu sans faille; alors A Single Man est à voir.

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