Existe-t-il objet plus incohérent et inutile qu’un parapluie. Il n’a été donné à l’homme mécanisme plus stupide et plus absurde que celui du parapluie. Voir ces gens marcher dans la rue en tenant leur parapluie bien droit et étant frappés de plein fouet par la pluie qui arrive de la droite ou la gauche, de devant ou derrière.
Ou encore, lorsque la température se fait clémente et que le vent reste couché sur les nuages, le parapluie bien droit reçoit l’eau et la laisse couler jusqu’aux épaules et aux sacs à dos de tous ces naïfs qui croient se protéger.
Ou encore, lorsque le vent s’emballe, ce qui est souvent le cas lorsque pluie il y a, et qu’on me permet d’assister à des scènes on ne peut plus burlesque; ces dames et ces hommes se battant corps et âmes contre leur parapluie, frêles montures de métal moue et de toile arborant des logos et dessins les plus stupides les uns que les autres, qui se retourne et se casse vous envoyant ses petites pointes de métal au visage et se cassant incessamment.
De plus, lorsque le calvaire de l’extérieur est terminé, jamais un parapluie n’est obtempérant pour sa fermeture. Toujours là à bloquer le mécanisme ou à se briser pour on ne sait quelle raison.
Et si jamais vous parvenez à lui passer le K.O., il se fera un malin plaisir de s’écouler dans votre sac ou sacoche ou vous embêter les mains car vous devrez le traîner la journée durant.
En somme, un parapluie est inefficace, absurde et embêtant. Il n’a jamais vraiment eu d’impact sur l’homme et ses relations avec mère nature, et si je devais soulever qu’un point positif sur cet objet inerte, et bien qu’un seul me viendrai à l’esprit et c’est la chanson de Daniel Bélanger qui porte son nom. Aller, bonne écoute!
My friend, fashion is NOT about utility.
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