jeudi 11 février 2010

Pause cinéma

Voici des critiques écourtées des derniers films que j'ai visionné:

Le Ruban Blanc (T.O.: Das Weiss Band) 9,5/10
Réalisateur: Michael Haneke
Scénario: Michael Haneke
Acteurs:Ulrich Tukkur, Christian Freidel

Impeccable, Haneke est simplement parfait. Dans les années 10, nous sommes plongés dans un petit village Autrichien où la routine des campagnards sera bouleversée par plusieurs événements plus troublants les uns que les autres. C'est dans cette atmosphère qu'Haneke nous fait découvrir le mal, l'innocence de la cruauté. Tourné en noir et blanc avec une trame sonore en allemand sous-titré en anglais, Haneke maitrise plus que jamais sa caméra. La cinématographie est parfaite, les images judicieusement exposées et les acteurs soigneusement dirigé. La dernière palme d'or vaut inévitablement le détour.

Crazy Heart 8,5/10
Réalisateur: Scott Cooper
Scénario: Scott Cooper, Thomas Cobb
Acteurs: Jeff Briges, Maggie Gyllenhaal, Robert Duvall, Colin Farrell

Qui eut cru que Jeff Bridges était capable de livrer une performance de la sorte. Dans Crazy Heart, on plonge dans la vie d'une star du country déchue, alcolo, sans famille, ni maison. Il parcours les états du sud de bars en bars pour vivre de sa musique. Il rencontrera sur sa route une jeune journaliste qui changera sa façon de voir les choses. Ce qui est bon avec Crazy Heart, après bien sur le jeu de Bridges, c'est la pureté du film, à quel point il est humain. Il n'est pas question de coup de foudre, de dramatisation à l'extrême, ce film est simple et pronfondément humain. Amateurs de country seront ravis, les autres pourront facilement passer par dessus. Un film qui n'est sans rappeler The Wrestler de l'année dernière, à la seule différence qu'au contraire de Mickey Rourke, cette fois-ci Bridges remportera indubitablement l'oscar!


L'affaire Farewell 8/10
Réalisateur: Christian Farion
Scénario: Christian Carion
Acteurs: Guillaume Canet, Emir Kusturica


À l'instar de Crazy Heart, l'affaire Farewell est lui aussi un film profondément humain. En pleine guerre froide, on suit l'histoire d'un ingénieur français à Moscou qui, contre son gré, passera des documents à l'Ouest. Ces documents auront une incidence primordiale sur la fin de la guerre froide, passant entre les mains de Mittérand et Reagan. Mais ce film est tout sauf un film d'espionnage, ou encore un film d'action. Il démontre simplement les répercussions tant morales que familailes qu'aura ces événements sur les deux principaux intéressés, soit l'ingénieur français et l'agent du KGB. La scène où Emir Kusturica se fait torturer en citant du Alfred de Vigny vaut le coût du billet à elle seule! Christian Carion, à qui nous devons Joyeux Noel, démontre encore un fois sa singulière façon de voir les choses d'un autre angle, et de cette façon, il nous offre est des très bons films que le cinéma français a à offrir.

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